Election présidentielle du 25 février reportée
Le Conseil constitutionnel sénégalais avait publié, samedi 20 janvier, la liste définitive de vingt candidats à l’élection présidentielle du 25 février. Le président Macky Sall ne se représente pas pour un troisième mandat. Sur cette liste ne figurent ni Karim Wade, fils de l’ex-président Ab-doulaye Wade, ni Ousmane Sonko. Ce dernier très populaire parmi les jeunes était donné favori. Dans la liste retenue, nous trouvons le premier ministre Amadou Ba, deux anciens chefs de gou-vernement et opposants, l’ancien maire de Dakar, ainsi que le candidat représentant l’opposant emprisonné Ousmane Sonko.

Dernière minute : samedi, le président a annoncé le report de l’élection sans donner de date. Dimanche, des centaines d’opposants ont manifesté à Dakar, la gendarmerie a riposté avec des tirs de gaz lacrymogène.

Cette période d’incertitude représente une crise politique inédite car le Sénégal était jusqu’alors un modèle de démocratie.

Cuisine du collège

Il y a une symbiose dans l’organisation et la coordination des activités avec l’implication de tous les acteurs. Comme l’année passée, les femmes qui sont disponibles viennent participer à la cuisine communautaire et donnent près de 6h de leur temps. Elles achètent les denrées, font la cuisine et terminent par la vaisselle des plats et le rangement. Ces femmes viennent de Ndèm et parfois de villages plus lointains comme Ndiéngue, Keur Daour, Ngokoré, Keur Potié ou encore Thiègne.

Un petit déjeuner et du thé leur sont servis pour les remercier. »

Un envoi d’argent pour couvrir la fin de l’année scolaire de 2 725€ vient d’être fait.

Keur Potié

« Le champ est en plein dynamisme et compte actuellement 14 femmes du village réparties dans 10 parcelles avec des phases plus ou moins différentes selon les parcelles maraichères.
Les parcelles 1 et 8 sortent un peu du lot. Elles sont en pleine phase d’entretien (arrosage, fumure, traitement…). Les plants de tomates et de gombo sont en floraison. Les premières récoltes de navets, de salades et d’oseille sont vendues dans le village. Les autres parcelles sont en cours de repiquage avec les mêmes variétés.

La présence régulière des femmes, la protection avec les moustiquaires et l’enterrement des cratères d’écureuils permettent de remédier aux pertes causées par les rongeurs et les oiseaux. Le traitement naturel à base de feuilles et/ou d’huile de Niim se pratique régulièrement pour diminuer les mouches, insectes et champignons qui sont des dangers pour les cultures légumières. Les arrosages s’effectuent les matins et les après-midis. Sur les onze pieds de papayes repiqués dans la deuxième quinzaine du mois, dix ont survécu. De même, les citronniers ont eu au moins deux récoltes.

Un suivi et un entretien régulier sont assurés par les femmes au jour le jour. Un bilan en termes de quantité et de revenus se fera lors de l’évaluation du champ en juillet avant l’hivernage. »

Une avance de fonds de 265€ vient d’être envoyée pour l’achat de moustiquaires, de grillage, d’huile de niim et de semences de menthe.

Les étudiants

Les trois étudiants que nous soutenons cette année continuent leur 3ème année d’études :

• Ciré Niang suit une licence en génie civil en cours du soir ;
• Pathé Ndiaye prépare un BEP d’électricien ;
• Mor Talla Beye fait sa 3ème année de Brevet de Technicien horticole.

Mor Talla Beye doit faire un stage de deux mois dès le début février à 50 km de Dakar, dans un établissement agricole de 4 hectares dont les activités sont les arbres fruitiers, le maraichage et l’aviculture. Nous l’aidons à payer la location d’une chambre et ses repas du soir pour sa période de stage.

Mort dans son école, le centre de formation professionnelle horticole de Cambérène à Dakar

Un virement de 910 € vient d’être fait pour couvrir les frais de scolarité, l’indemnité transport, les frais de stage et une petite indemnité pour la responsable Mame Diarra.

Le projet eau et assainissement

Le forage
Le percement a été effectué avec succès cette fois sur un nouveau point de forage et mené jusqu’à 100m de profondeur. Il a été arrêté à ce niveau car des concrétions calcaires laissent penser que l’on a atteint le bas de la couche aquifère. L’entreprise a confirmé de l’eau potable en abondance. Le débit constaté laisse espérer un débit nominal supérieur à 12 m3/h.
La Direction Régionale de l’Hydraulique de Djourbel (DRHD) assure, de façon très rigoureuse, le suivi et le contrôle de l’opération.
De nombreuses autres actions sont à mener ensuite : la mise en place de la tuyauterie et de la crépine, la mesure du débit nominal et analyse de l’eau, l’appel d’offres pour le contrat des équipements d’exhaure et pour le contrat de la maçonnerie de protection de la tête de forage. Globalement, le déroulé du volet Forage est tout à fait satisfaisant, avec un peu de retard mais qui semble résorbable.

Une nouvelle avance de fonds de 7111 € vient d’être envoyée.

L’assainissement
Nous pâtissons depuis le début d’un management local tout à fait insuffisant (manque d’informations et absence de réponses à nos demandes). Nous avons officiellement demandé un rendez-vous par visio conférence avec le maire de Ngogom, chargé du projet, mais n’avons pas encore obtenu de réponse.
Pour les lots de 11 blocs financés par la mairie et pratiquement terminés et les lots de 33 blocs financés par l’Asiam et SNF, la situation est suspendue pour l’instant. À la non-conformité des 11 blocs s’ajoute une autre non-conformité importante pour les lots de 33 blocs.
Nous attendons des réponses à nos interrogations pour que les travaux des 33 blocs puissent commencer.
Pour l’instant, aucun argent n’a été envoyé pour ce projet d’assainissement. Une nouvelle avance de fonds de 7111 € vient d’être envoyée.

L’assembléé générale le samedi 2 mars 2024

Ré adhésions
N’oubliez pas non plus de réadhérer pour 2024 et si possible de faire un don pour nous aider à financer les projets. Vous trouverez toutes les informations dans le document d’adhésion joint à cette lettre (qu’il n’est pas forcément nécessaire de nous renvoyer si vos coordonnées n’ont pas changé).
Attention : si vous souhaitez faire un virement directement à la banque, contactez Hélène Gérault car nous changeons de banque.

L’artisanat

L’association Soli-Sé des Clayes sous-bois a arrêté ses activités et nous a confié leur artisanat sénégalais. L’association Artisans du Monde de Saint Quentin en Yvelines a accepté de les vendre pour nous dans leur boutique. Nous remercions chaleureusement Soli-Sé et AdM de nous aider. L’argent récolté ira intégralement aux projets de Ndem.

N’hésitez pas à passer à la boutique
Artisans du Monde Saint-Quentin-en-Yvelines 7, square Camille Pissarro – mail des Saules 78280 Guyancourt

Du lundi au vendredi : 10h30-18h30 Le samedi : 10h-12h30 / 15h-18h

Collecte de stylos

L’école Marcel Pagnol des Clayes S/ Bois nous a donné 17 kg de stylos usagés. Merci aux deux éco délégués de passer toutes les semaines dans chaque classe récolter les stylos.

Cinéma

Si vous n’avez pas vu le film « Moi, capitaine », essayez de le trouver encore dans une petite salle obscure.
Le réalisateur italien Matteo Garrone raconte le voyage de deux adolescents sénégalais Seydou et son cousin Moussa, candidats à l’exil vers l’Europe. Cette histoire, on ne la connait que trop bien mais il nous la conte à l’écran avec une force inédite et beaucoup d’émotion. Une odyssée à travers le désert, la mer et les geôles de la mafia libyenne. A travers cette histoire, Matteo Garrone dit le combat incessant du personnage principal, Seydou, âgé de 16 ans, pour garder son humanité dans cette tragédie. Ces deux jeunes sénégalais sont deux comédiens amateurs, repérés dans les rues de Dakar. Seydou Sarr, qui incarne le personnage principal de Seydou, a obtenu le prix Marcello-Mastroianni du meilleur espoir à la Mostra de Venise.